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Ben Jaballah: ''Le pire est derrière...Le plus dur est à venir''

L’universitaire et activiste politique indépendant Hamadi Ben Jaballah a indiqué dans "Jaweb Hamza" (Répondez à Hamza) de ce dimanche 20 février 2022, que le président de la République, Kais Saïed, a libéré la Tunisie d’une dictature obscurantiste qui a porté atteinte aux fondements de l’Etat national, mis en place par le leader Habib Bourguiba.
 
Il a ajouté que ce qu’a fait Saïed le 25 juillet, était une décision opportune, mais que le chef de l’Etat doit cette initiative à Abir Moussi et aux autres partis de l’opposition, comme le mouvement Al Chaâb, le Courant démocrate, la gauche etc.

Hamadi Ben Jaballah a souligné, en revanche, qu’il ne soutient pas toutes les décisions prises par le président de la République depuis le 25 juillet, notamment celle de la dissolution du Conseil supérieur de la magistrature.

Il a ajouté que Saïed ne s’est même pas donné la peine de condamner les agressions dont Abir Moussi et Samia Abbou ont été victimes au Parlement.  

L’Islam politique a effacé les acquis de l’Etat national

Sur un autre plan, l’invité de "Jaweb Hamza" a indiqué que l’Islam politique, qui a gouverné la Tunisie au cours de la dernière décennie, a effacé les acquis de l’Etat national.

Il a estimé que la Tunisie a besoin de réformes dans tous les domaines pour que l’Etat national retrouve ses fondamentaux.

"La révolution tunisienne de 2011 était le fruit de l’école de l’Etat national, mais l’arrivée de l’islam politique au pouvoir a constitué un cuisant revers pour le pays. Le pire est derrière nous, mais le plus dur reste à venir, quand même", a-t-il estimé.

 

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